Dans la posture du cadavre, allongé sur le dos, êtes-vous dérangé par des douleurs physiques? Lesquelles? Quelles ruses avez-vous trouvé?
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Lorsque j’ai des élèves en difficultés dans shavasana, je leur propose de fléchir les genoux.
L’ennuie, c’est que genou fléchis, on se relaxe moins bien car il faut maintenir plus de tonus. Enfin je trouve. Cela va contre la détente, pas beaucoup, certes mais quand même.
Pour palier à cela, je leur demande d’écarter les pieds au sol à une largueur un plus plus grande que celle du bassin.
Ensuite je leur propose de faire reposer leurs genoux à l’axe, l’un contre l’autre.
Il me semble que comme cela, les jambes fléchis « tiennent toutes seules ».
Les genoux se calent l’un contre l’autre et on se détend mieux.
Je ne propose pas de coussins.
Dans mes séances on se détend assez souvent en shavasana, et prendre le coussin, l’installer casse le rythme de la séance, on perd la concentration et le centrage. Je me contente donc de proposer cette adaptation qui suffit pour une détente courte ( sur 8 à 12 respirations max ).
Belle journée.
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La seule douleur que j’ai connue, et dont d’autres élèves autour de moi ont pu parler, ce sont des douleurs aux lombaires. Dans ce cas, plier les genoux en écartant les pieds de la largeur du tapis, et laisser tomber les genoux l’un contre l’autre. Cela fait un peu penser à une position que l’on aurait dans un hamac 
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Les retours que j’ai eu en cours sont autres les douleurs lombaires dues à une cambrure trop prononcée c’est aussi une douleur aux genoux en hyperextension et dans ce cas un tapis roulé sous les genoux va résoudre le problème mais j’avoue ne pas trop savoir d’où vient cette hyperextension des genoux ??
Des idées à ce sujet ??
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Oui, c’est ce qu’on appelle l’hyperlaxité. C’est le fait de naître naturellement avec des ligaments trop lâches qui permettent des amplitudes supérieures à la physiologie (pour l’expliquer simplement). Comme cela donne beaucoup d’amplitude, c’est un « avantage » en yoga pour aller loin dans les amplitudes, ce qui explique qu’on retrouve beaucoup d’hyperlaxes dans les cours de yoga (et 90% des profs de yoga) mais à long terme cela crée des douleurs articulaires.
Vous pourriez lire cet article sur le sujet. Hyperlaxité. Pourquoi est-il capital de savoir la dépister?
Au début de ma pratique, j’ai eu quelques douleurs dans les lombaires et aux coudes avec l’habitude j’ai appris à mieux positionner mon bassin, j’ai ouvert un peu plus les pieds et j’ai trouvé plus de confort. Pour les coudes, j’ai ouvert un peu plus les bras. Le relâchement est bien plus grand maintenant.
Après pour plus de confort dans les lombaires, je propose souvent de placer un bolster sous les genoux ou les mollets, la plupart des personnes me disent que ça leur convient mieux. Je leur propose toujours d’essayer et de voir par elle-même.
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La douleur physique la plus récurrente chez mes élèves est au niveau lombaire. Je leur demande de placer les pieds à plat, genoux fléchis, et d’allonger la région lombaire (rétroversion depuis le sacrum) en lissant aussi, avec les mains, la peau des fesses vers les talons. Si après cet ajustement, la douleur est toujours présente, je place pour eux un petit traversin sous les genoux. Mais j’aime toujours d’abord leur faire réaliser la posture de leur bassin en décubitus dorsal et leur offrir le pouvoir de la corriger. Par ailleurs, il est fréquent que ce petit truc règle la sensibilité et ils profitent alors de la détente dans le confort et sans accessoire.
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Oui 
je suis d’accord, j’utilise aussi beaucoup cette manière de placer son bassin. Il y a aussi la technique de la serviette que j’ai apprise en formation De Gasquet : on place une serviette sous le bassin avec un bord long qui dépasse entre les jambes de l’élève. Le professeur peut ainsi tirer sur la serviette en emmenant le bassin en rétroversion.
Point de vigilance… Souvent en tendant ses jambes, l’élève perd sa rétroversion…
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