Quelle différence faîtes-vous entre Kapalabathi et Bastrika?

:slightly_smiling_face: Par le passé, j’ai eu l’impression qu’il n’y avait pas consensus entre les professeurs de yoga pour distinguer Kapalabathi et Bastrika ? Qu’en est-il vraiment ? Quelle différence faîtes-vous entre les 2?
:white_check_mark: Je ferai une synthèse du sujet quand au moins 20 personnes se seront exprimées ou auront voté pour tenter de dégager un consensus.

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Réponse de Rodolphe

C’est, de mon point de vue, l’expérience recherchée qui contrôle la technique et non pas son intitulé. Ainsi il n’y a pas plus contradictoires en Hatha yoga que les versions de bhastrika et de Kapala Bhati mais ça na guère d’importance tant qu’on sait de quoi on parle.

On désigne ce que l’on pratique non seulement par le nom mais encore par la technique et l’objectif recherché. Et là encore il y a de multiples objectifs qui peuvent s’avérer bien contradictoires.

Le pranayama est une source inépuisable de mésententes et d’adaptations. Il m’apparaît que les cours de yoga s’évertuent davantage à rééduquer la respiratoire qu’à enseigner les fondements stricts du pranayama tels qu’ils ont été édictés il y a un millénaire à peu près dans les premiers canons du pranayama en Hatha yoga. La respiration a fait l’objet d’une intense réflexion en Inde depuis beaucoup plus longtemps, dès les premières Upanishad mais hélas nous n’avons pas la moindre idée précise de la manière dont ils pratiquaient l’art du pranayama. Il faut donc se contenter des quelques textes tantriques qui nous en disent quelque chose et des témoignages vivants des yogis qui le pratiquent encore intensément.

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Bonjour Muriel,
Je te répondrai ce que j’ai appris, mais avant je rejoins Rodolphe dans le sens où il n’y a pas une bonne et une mauvaise pratique, une bonne ou une mauvaise façon de faire. Disons qu’il y a une multitude de variations possibles qui vont travailler sur des aspects différents, physiques, psychiques ou spirituels.
C’était, je crois, le Guru qui orientait le disciple en fonction de ce dont il avait besoin à un temps donné pour son évolution.
Ceci étant dit, ce que j’ai appris, c’est que Kapalabhati n’est pas un pranayama, c’est un kriya. C’est un exercice de purification et de préparation au pranayama. D’ailleurs, nous le pratiquons toujours en début d’une séance de pranayama (dans la pratique que j’ai reçu).
La différence est subtile est il est très souvent considéré comme un pranayama à part entière.
Dans kapalabhati, seul l’expiration est forcé, l’inspir est passif.
Dans Bhastrika l’expir et aussi l’inspir sont forcés comme le soufflet de forge.
Il provoque tous les deux une hyper oxygénation et facilite la concentration, permettent l’évanouissement du mental.
Kapalabhati augmente et modifie le taux de globule blanc et la formule sanguine, lorsqu’il est associé aux bandhas, il « purifie » le corps, augmente les défenses immunitaires. Il ralentit le rythme cardiaque.
Kapalabhati et Bastrika peuvent permettre l’éveil de kundalini. Ils permettent une hyper oxigénation, ralentissent le rythme cardiaque, et facilite les suspensions respiratoires.
Bhastrika permet aussi « d’ouvrir Sushumna Nadi » et de libérer les trois grands noeuds du corps ou Grantris.
Il augmente le feu intérieur, assèche les sinus, brule les graisses, il a une action sur le pancréas, le foie et les abdominos. Enfin il réchauffe le corps.

Voilà à peu près ce que je peux en dire.
J’utilise Kapalabhati en préparation, échauffement, avant le pranayama, je le pratique aussi après les salutations au soleil dans ma séance de postures.
Je pratique Bhastrika, soit avant la méditation pour calmer le mental, soit en fin de séance de pranayama, soit en fin de séance d’asanas.

Enfin, je ne suis pas certain que l’on puisse dégager un consensus, car ces pratiques peuvent être utilsés avec des objectives différents, on ne peut donc pas vraiment déterminer clairement à quoi elles servent.
Ce sont des outils, ce qui compte vraiment je pense c’est de savoir dans quel but on les utilise et donc de faire les variations adaptées pour atteindre notre ou nos objectifs.
En l’absence de Guru, c’est à nous d’y porter attention, ce qui est je l’admet, loin d’être simple.
Très belle journée…

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Il faut rappeler que ces deux pratiques sont fortement déconseillées aux personnes qui ont des problèmes cardiaques ou une tension élevée.

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Je vais répondre ce que j’ai appris , qui est assez cohérent avec ce que dit Frank. J’ai pu voir aussi en Inde , que les 2 noms sont souvent utilisés indifféremment.
Ce ne sont pas des pranayama mais des kryias, donc plutôt des « outils » de nettoyage. Pour Kapalabathi seule l’expiration est active, et l’inspiration est passive, alors que pour Bastrika les deux sont actives. Kapalabathi est fait par les deux narines, alors que Bastrika peut être fait avec narines alternées ou en combinant 2narines et narines alternées ( par ex expiration 2 narines, inspiration narine gauche). Pour kapalabathi on peut faire moins fort et plus rapide, plus doux et plus long, Bastrika travaille plus sur le ventre. Les contre indications sont un peu les mêmes, pas pour les femmes enceintes, ni pour les personnes avec des problèmes de tension. A limiter pour les personnes trop nerveuses ou en cas de fatigue chronique, ou pendant les règles. Faire trop de kapalabathi aurait aussi tendance à trop stimuler l’égo. Les bénéfices sont l’activation d’agni, le feu digestif, le nettoyage du haut de la tête, des sinus, des bronches, produit un sentiment de légèreté, éclaircit les idées, Active l’énergie sexuelle, Permet de développer sa concentration, aide à se préparer à ses activités principales en stimulant l’organisme, Purifie, stimule le système immunitaire.

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Merci à Barbara et Pierrette pour les précisions concernant les contres indications.
C’est Très important et je n’en avait pas parlé. C’est fondamental de rectifier cette erreur, les pratiques respiratoires pouvant être dangereuses. Pas de suspension de souffle si on à des problèmes cardiaques, surtout pas.
Kapalabhati et Bastrika, pratiqués trop intensément peuvent provoquer des pertes de connaissances. Bastrika peut amener à « cracher » du sang, car c’est le plus « violent » des pranayamas.
Les pratiques respiratoires, normalement s’abordent après une longue pratique des postures, dans lesquelles ont a déjà travaillé la respiration et commencé à bien débloquer le corps, et donc la cage thoracique.
Commencer ces pratiques trop tôt peut être « contre productif ».
Il s’,et nous avons en occident souvent tendance à le faire, de ne pas « mettre la charrue avant les bœufs » et de préparer le corps à ces pratiques.
Encore merci d’avoir précisé tout cela.
Belle journée.

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Je vous remercie déjà tous pour vos riches contributions et encore plus pour le respect et la bienveillance avec lesquels vous échangez… je ferai une synthèse quand une vingtaine de personnes se seront exprimées, avec peut être des points de vue différents. Par exemple, je sais que pour certains la différence entre les 2 pratiques est très nette ?

Bonsoir à tous
le sujet est très intéressant en ce début d’année et approprié aux quelques excès dus aux fêtes de fin d’année , d’autant que ces techniques ne sont pas toujours accessibles lors des formations classiques de yoga car pas évidentes à pratiquer , à expliquer ??? Dans ma pratique , j’utilise Kapalabathi comme une purification avant la méditation ( inspir passif , expir actif ) , Bastrika est plus engageant au niveau abdominal autant à l’inspir qu’à l’expir , il est parfois guidé en rétention … J’associe Tadaka mudra à ces pratiques de massages internes. Comme dit précédemment , à utiliser si besoin, avec maitrise et adaptation. Dans la joie du yoga :slight_smile:

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Bonjour Muriel et à chacun, chacune
Merci pour ce forum…c’est déjà riche d’échanges. Merci.
De mon côté je fais une différence nette effectivement entre les 2 pratiques.
Bastrika, respiration thoracique essentiellement avec des temps d’inspiration et d’expiration sensiblement équivalents. J’imagine un soufflet au niveau des côtes dirigé vers le centre racine entre anus et organes sexuels (ce que j’ai reçu comme info et que je ressens bien dans ma pratique…et là aussi cela se discute) , image de braises chaudes attisées par ce souffle de bastrika…le son de cette respiration est pour moi différente de kapalabathi.
Kapalabathi, « tête qui brille » privilégie pour moi le temps de l’expiration forcée et l’inspiration a lieu de part elle même. Pratique plutôt dans la position de vajra (diamant); c’est un mouvement ventral très rapide…en rentrant à l’expiration le ventre d’un coup sec avec mulabandha (engagement du périnée). L’air sort brusquement des poumons comme si j’éternuais.L’inspiration se produit passivement entre chaque expiration. Cet exercice facilite le mouvement d’énergie dans les canaux à l’inspiration, et surtout à l’expiration quand l’énergie remonte du centre sexuel vers le plexus solaire. C’est une respiration tonifiante qui apporte au corps et surtout au cerveau beaucoup d’oxygène et de prana…d’où sa traduction en « tête qui brille »…comme un peu ivre !!! Le ph du sang est modifié. Donc besoin après chaque série (courte au départ) d’ajouter une longue inspiration (+ jalandhara-bandha) suivie d’une pause (5 à 6 sec) suivie d’une expiration prolongée lente. Pratique que je propose en plusieurs explorations car complexe et surtout après un éducatif de base de la respiration. Respiration déconseillée aux personnes souffrant de tétanie, de spasmophilie, épileptiques.
C’est vrai aussi si infection des voies respiratoires…

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Bonsoir à toutes et à tous,

Je suis assez d’accord avec tout ce que j’ai lu. L’un est une expiration forcée (kapalabhati) avec inspiration libre, l’autre est une inspiration et expiration forcées (Bastrika). Suivant les écoles des visualisations sont possibles et différentes. Bastrika étant plus intense que kapalabhati. Ecole Sivananda et Natha Yoga, ils proposent toutes les deux des rétentions à poumons plein. L’école Natha Yoga propose drishtis, hastha mudra et visualisations en plus et plus précises que chez Sivananda, et des déclinaisons des deux pratiques plus poussées, notamment en alternant les narines … Bref, peut-être intéressant de préciser l’école dans les réponses. Mais de toutes façons nous sommes - il me semble - tous d’accord pour dire ici que les deux pratiques sont différentes.

Bien à vous,

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Sondage :

  • Dans votre pratique personnelle, vous faîtes bien la différence entre Kapalabathi et Bastrika.
  • Vous pensez que tous les pratiquants de Yoga ont la même définition pour Bastrika et Kapalabathi
  • Bastrika consiste notamment en une inspiration active
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Voici ma réponse à une lectrice qui trouve aberrant mon questionnement.

Bonjour et merci de m’avoir partagé votre point de vue.

Je pose la question car précisément elle ne fait pas consensus parmi mes lecteurs. Pour certains, comme vous, les 2 pratiques sont très codifiées et distinctes et cela peut sembler aberrant de se questionner.

Or, parmi mes lecteurs j’ai souvent des versions contradictoires de ces 2 pratiques (et chacun l’affirme avec passion).

J’aimerais savoir si on peut dégager un semblant de consensus.

Peut être que la question ne fait pas sens effectivement et que seule la pratique compte, quel que soit le nom donné à la pratique. Mais j’aimerais trouver une forme de consensus car je suis bloquée pour écrire…

Soit je cite Kapalabathi ou Bastrika mais visiblement tous mes lecteurs ne sont pas d’accord sur la terminologie, soit comme dans mon dernier live sur la colopathie, je cite « Le souffle du forgeron » car au fond ce qui m’intéresse c’est d’expliquer le travail musculaire du transverse/ du diaphragme et les pressions pelviennes, mais là aussi je reçois des commentaires rudes.

Bref…Merci en tout cas d’avoir partagé votre point de vue.

Je suis d’accord avec celui a été écrit précédemment. Ma formation initiale est basée sur l’enseignement d’André Van Lysebeth. Kapalabhati demande un expir actif et un inspir passif avec un thorax immobile. Bastrikha, soufflet de forge, demande un inspir actif et un expir actif. Je n’enseigne Kapalabhati qu’après, avoir enseigné la respiration sur les trois niveaux, la respiration complète et les pauses Respiratoires. Quand Kapalabhati est maitrisé, Alors je fais pratiquer Bastrika qui est un Pranayama Plus puissant. Ce dernier n’est jamais pratiqué lors des grosses chaleurs, les rétention respiratoires et les bandas ne sont introduits que lorsque ces pranayamas sont maîtrisés. Je suis d’accord avec les contre-indications citées.
En référence je peux citer deux ouvrages : Pranayama, la dynamique du souffle de Van Lysebeth et « Prana Pranayama, Prana Vidya de Swami NiranjananandaSaraswati. Par contre, on m’a offert un livre l’an dernier de Boris Tatzky « le souffle, énergie du yoga », et cet auteur fait pratiquer le souffle ds la partie haute des poumons lors de Bastrikha, contrairement aux autres ! Il fait pratiquer Kapalabhati avec la partie abdominale.
Personnellement, je pratique sur moi les 2 techniques de Bastrikha( pas à la même séance). Mais je fais surtout pratiquer Bastrikha à mes élèves avec l’abdomen car je trouve que c’est un peu plus facile.
Je vais juste insister sur la progressivité de l’apprentissage. D’abord, apprendre à bien différencier les 3 parties du souffle, puis à effectuer la respiration complète puis les kumbak et alors seulement j’introduirai kapalabhati sans kumbak puis avec puis les bandas et enfin Bastrikha avec le même processus.
Merci, Muriel d’avoir créé ce forum qui permet d’échanger. Il devrait être très intéressant et instructif pour chacun. La question posée concernant ces 2 types de respiration est judicieuse et absolument pas aberrante !

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Suite au message de Patricia, je partage une façon de pratiquer Bastrika.
Outre ce qui a déjà été dit sur la possibilité de le faire avec les deux narines ou en alternance j’ai appris à le pratiquer en mobilisant tout le haut du corps.
Je m’explique.
Inspire en levant la tête et en ouvrant la cage thoracique, rapprochement des omoplates, flexion légère vers l’arrière.
Expire puissant mais cette fois en flexion avant en refermant la cage.
Ces mouvements amplifiants encore la respiration.
Les mains sont sur les genoux, elles « poussent » sur les genoux à l’inspiration et tirent à « l’expiration » pour donner plus d’amplitude au mouvement. On peut même crocheter les genoux avec les mains.

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Bonjour,

Je voudrais juste rajouter qu’étant des respirations activant Agni il n’est pas conseillé de le faire pour certaines natures. Je m’explique, en Ayurveda Pitta dosha est la représentation d’Agni et donc une nature de feu. Si on lui rajoute cette respiration elle risque d’être en excès de feu et peut donc perturber son état de santé. Il en va de même pour des personnes déjà en perturbation et excès d’Agni dans leur corps.
Personnellement à part pour des personnes de nature Kapha que je reconnais par leur côté indolent et qui on besoin de ce coup de fouet, sinon je ne les proposent pas en cours collectif.

Ps: si les doshas sont équilibré et qu’il n’y à pas de contre indications bastrika et kaphalabati sont très bien dans le processus d’expansion de Prana. Juste penser à faire sheetali ou shitkari pour refroidir l’organisme juste après pendant les périodes chaudes (été surtout).

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Merci pour votre précision Caro. Je ne commente pas n’étant pas compétente en Ayurveda mais je tenais à vous remercier pour votre contribution.

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Intéressant comme question. Perso, ce ne sont pas des pratiques que j’ai gardées pour ma routine quotidienne (et donc que je ne les enseigne pas). J’ai plutôt privilégié ces dernières années le travail de respiration abdominales profondes et purges respiratoires selon Bernadette de Gasquet, comme dans la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=a8ONftwZxY8 . Je trouve ce travail hyper intéressant pour apprendre à engager la sangle abdominale, de bas en haut, à partir du périnée. Et on peut très bien faire évoluer vers des expires plus ou moins toniques par les narines et non par la bouche, avec inspires passives ou actives à différents niveaux de la cage thoracique. Mais je m’égare ! En tout cas je suis clairement plutôt dans une recherche de travail au niveau de la sensation physique que de la recherche énergétique :smiling_face:.

Mais comme Muriel évoque notamment les kapalabhati dans certains cours, notamment sur le caisson abdominal il me semble, je m’y intéresse à nouveau d’un peu plus près depuis qq temps ;-).

Dans tous les cas, quand j’ai un doute, premier réflexe « retour aux sources », pour la description de pratiques spécifiques = la HYP = Hatha yoga pradipika.

Page 143, Kapalabhati y est classée comme faisant partie des 6 pratiques de nettoyage préalables au pranayama. Il s’agit d’expirer par les deux narines sous l’effet d’une contraction puissante des abdominaux, suivi par une inspiration naturelle, sans effort volontaire. Page 155, on a bhastrika, classé dans les pranayama, et donc à ce titre requérant la maîtrise des 3 bandha et du travail avec pauses respiratoires. Dans la description, l’inspire et l’expire se fait « avec force », par une seule narine. Tiens, j’avais complètement oublié !

Dans mes souvenirs de ma formation, Kapalabhati est une sorte de « pré-bastrika », où tout le travail se situe dans la sangle abdominale, que l’on peut moduler dans la puissance de la contraction et la rapidité des répétitions. Dans bastrika, on est actif EXP ventre + INS poitrine + 3 bandha.

Sinon, deux questions sur les kapalabhati :

  1. Engagez-vous systématiquement mula bandha à l’expir avec relâchement sur l’inspir ?
  2. Avez-vous remarqué dans votre apprentissage de ce kriya si vous ne repreniez pas forcément d’air entre les expirs ? J’ai remarqué que je relâche bel et bien le ventre après chaque expir, aucun souci, mais sans reprendre forcément d’air ou du moins j’ai la sensation de ne pas en reprendre car inspire très brève, quasi inexistante. Des retours dans ce sens ?
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Bonjour Cécile, pour info, suite à un paramétrage pas très clair de ma part (sorry), tu es sur le groupe public et pas le groupe anatomie (tu connais mes talents informatiques). C’est juste pour te situer que les réponses ici ne seront pas celles des élèves qui ont suivi la formation anatomie, donc des réponses probablement plus yoguiques ;).

Pour tes questions :

  1. moi oui, systématiquement j’engage mulabandha à l’expir (inconcevable sans d’ailleurs)
  2. à l’inspir => personnellement, je ne la pratique jamais en actif (inconcevable encore une fois de « pousser le ventre même en avant »).